Dans le cadre de la Journée internationale des femmes et des filles en science, découvrez l’entretien de Rio Tinto avec Lydia Yolanda Aguirre, ingénieure de recherche et de développement au Centre de technologie, afin d’en découvrir davantage sur son expérience et sur l’importance de la diversité dans le milieu de travail.  

1. Selon vous, pourquoi la diversité est-elle un élément important de la culture de travail?

Il est prouvé que la diversité favorise la cocréation dans le milieu de travail. Cela montre que l’entreprise est soucieuse de la parité, en plus d’améliorer la résolution de problèmes grâce à la multiplication des points de vue. Je fais actuellement partie d’une équipe de recherche et de développement diversifiée, et je peux attester de la collaboration accrue et des synergies qui en découlent.

2. Qu’est-ce qui vous a incitée à faire carrière en science?

J’ai toujours été curieuse et aimé résoudre des problèmes et réfléchir – en plus, j’étais très bonne à l’école ????. Le programme de baccalauréat en génie et science des matériaux que j’ai suivi était nouveau à l’époque; c’était une fusion intéressante entre la métallurgie et la science des matériaux, donc j’ai décidé de m’y inscrire. Lors d’un stage que j’ai effectué dans une grande entreprise au Mexique, je me suis rendu compte qu’il y avait une seule femme doctorante parmi le personnel. Elle était une experte respectée dans son domaine et très charismatique, malgré le stéréotype dominant. C’est elle qui m’a inspirée à poursuivre mes études afin d’obtenir un doctorat au Canada.

Lydia Yolanda Aguirre, ingénieure de recherche, Centre de technologie

3. À quoi ressemble une journée de travail pour vous?

Chaque jour est unique et apporte de nouveaux défis. En tant qu’ingénieure de recherche et de développement, je gère des projets à court et à long terme. Dans l’horizon à court terme, nous répondons aux demandes des clients. Comme nos clients ont besoin de produits spécialement adaptés à leurs besoins, j’échange quotidiennement avec différentes équipes (opérations, qualité, affaires commerciales, etc.) afin de coordonner les activités tactiques. Dans le moyen à long terme, nous planifions et gérons les projets stratégiquement, en nous projetant dans l’avenir et en nous posant une série de questions : dans quel sens la technologie évolue-t-elle? quelles sont les nouvelles exigences? comment un produit ou un processus donné pourrait-il être amélioré? comment aller encore plus loin? Pour réaliser nos projets, nous menons des recherches quotidiennes, rédigeons des articles techniques, donnons des présentations lors de conférences et travaillons en collaboration avec des universités et des centres de recherche afin d’être actifs dans la communauté et de diffuser les nouveaux développements.

4. Quel conseil donneriez-vous aux femmes qui commencent dans le domaine des sciences?

Ne laissez pas les stéréotypes vous décourager, car la société évolue et crée de nouvelles possibilités pour les femmes. Faites-vous confiance et choisissez soigneusement votre discipline afin d’avoir un maximum de plaisir dans votre carrière.

5. Quels ont été les obstacles sur votre chemin en tant que femme de science, et comment les avez-vous surmontés?

Le choc des cultures est souvent en cause, et c’est ce qui fait que les différences sont stéréotypées. Heureusement, au Canada et chez Rio Tinto en particulier, je ne me suis pas heurtée à des obstacles importants. L’environnement de travail est propice à l’inclusion.

6. Quel est l’aspect le plus gratifiant de votre travail?

Le sentiment de fierté qu’on éprouve à la suite d’un effort collectif pour résoudre un problème.

7. Comment pensez-vous que nous pourrions encourager plus de femmes à travailler dans le domaine des sciences?

Il faut tout d’abord sensibiliser nos connaissances (amis, famille, etc.). On pourrait aussi mettre en place des interventions systématiques auprès des jeunes dans les écoles afin de démystifier et de promouvoir les professions scientifiques.